« Transformer l’économie tunisienne : vers quel modèle de développement ? », tel est le thème de la journée d’étude qui se tiendra le 27 avril à Sousse. Les organisateurs sont le Forum de l’Académie Politique et la Fondation Konrad Adenauer Stiftung.
Il demeure nécessaire de repenser le modèle de développement actuel. Et ce, afin d’assurer aux organes de décision la possibilité de mettre en œuvre, de manière efficace et rapide, une stratégie de relance économique et d’amélioration du niveau de vie de la population.
Mais quel serait ce modèle de développement providentiel ? Quelles formes devraient prendre les choix politiques, économiques et sociaux cruciaux pour fonder ce modèle de développement ?
En réponse à ces interrogations, cette journée d’étude sera une occasion pour débattre de plusieurs thématiques. A savoir :
- « Diagnostic rétrospectif de l’économie tunisienne ».
- « Etat des lieux de l’économie tunisienne : entre problèmes structurels et conjoncturels ».
- « Enjeux, orientations stratégiques et mesures prioritaires pour le secteur tunisien de l’énergie ».
- « Secteurs porteurs et perspectives d’avenir : quel modèle de développement économique pour la Tunisie ? ».
Les modèles de développement adoptés par la Tunisie depuis les années 70 se sont essoufflés
Selon le Forum de l’Académie Politique, en revenant sur les modèles de développement adoptés par la Tunisie, on constate que, depuis les années 1970, le modèle néolibéral extraverti et l’économie de marché, adoptés en 1995, se sont essoufflés. Et ce, malgré des réussites incontestables.
Même après le 14 janvier 2011, la productivité est demeurée plombée et le chômage s’est aggravé, ce qui a fragilisé l’économie de manière considérable. D’où, les finances publiques mises à rude épreuve handicapent, selon la même source, fortement la capacité de l’Etat à résoudre les problèmes budgétaires et économiques. Egalement, l’endettement croissant et l’inflation galopante mettent en péril l’ensemble des équilibres économiques et la paix sociale.
Le Forum explique ainsi la dépendance de la Tunisie à l’égard des institutions financières internationales. Tout en entraînant l’obligation de mettre en œuvre des programmes d’ajustement structurel.